Se persuader de ne penser à rien
J’aimerais suggérer en quoi Descartes semble conjuguer deux sortes « d’idiotie » dans son œuvre : Dans la première, il nous exhorte à nous dépouiller de nos connaissances accumulées dès le premier âge, afin d’entrer à nouveau « ignorant en ce monde ». Bref, il faut cultiver une forme d’idiotie avant...
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Szerző: | |
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Dokumentumtípus: | Cikk |
Megjelent: |
Doctoral School of Philosophy, University of Szeged (Hungary) and Fondation Pro Philosophia Szegediensi
Szeged
2021
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Sorozat: | Különbség
21 No. 1 |
Kulcsszavak: | Filozófia |
Tárgyszavak: | |
doi: | 10.14232/kulonbseg.2021.21.1.300 |
Online Access: | http://acta.bibl.u-szeged.hu/75689 |
Tartalmi kivonat: | J’aimerais suggérer en quoi Descartes semble conjuguer deux sortes « d’idiotie » dans son œuvre : Dans la première, il nous exhorte à nous dépouiller de nos connaissances accumulées dès le premier âge, afin d’entrer à nouveau « ignorant en ce monde ». Bref, il faut cultiver une forme d’idiotie avant de stimuler notre pouvoir cognitif. Or, dans ses lettres à Elisabeth, il conseille à celles et à ceux qui s’obstinent trop à entretenir des méditations sérieuses (par exemple sur le rapport entre l’âme et le corps), de s’abstenir de faire de la philosophie : il faut au contraire, à l’image d’un ignorant, « donner tout son temps au relâche des sens et au repos de l’esprit » (FA III, 45). Quel est le rapport entre ces deux formes « d’ignorances » ; voilà l’enjeu de mon propos. |
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Terjedelem/Fizikai jellemzők: | 111-126 |
ISSN: | 1785-7821 |